Rose Blume
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

 

 Katrin d'Amhalt-Dessau

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Katrin d'Anhalt-Dessau

Katrin d'Anhalt-Dessau


Messages : 35
Date d'inscription : 18/08/2010

Katrin d'Amhalt-Dessau Empty
MessageSujet: Katrin d'Amhalt-Dessau   Katrin d'Amhalt-Dessau Icon_minitimeJeu 19 Aoû - 22:20

Nom : d'Anhalt-Dessau

Prénom : Katrin Brunhild Romilda-Marie

Age : 15 ans

Nationalité : Prussienne




Une main alanguie, pâle comme le marbre d'une statue, reposait sur une couverture de soie rose. Avec lenteur, celle-ci remonta jusqu'à un buste d'enfant, pour venir se poser sur le linon brodé d'une robe de nuit, au niveau du ventre.
Perdue dans le grand lit rose et blanc qui trônait au milieu de sa chambre princière, la jeune fille semblait une poupée fragile. Les yeux mi-clos, elle était entre deux états, gisant entre la vie et la mort. A une extrémité de sa couche, un médecin la veillait, en silence. Il était inquiet ; car il avait peur que l'enfant ne pâtisse de l'empoisonnement dont la jeune personne avait été victime.
La situation était... un peu compliquée, mais pour l'heure, le brave homme avait oublié le monde entier aux alentours pour se concentrer sur sa jeune patiente.

Katrin d'Anhalt-Dessau, épouse de son Altesse Adolph, prince de Shaumbourg-Lippe, avait eu quinze ans la semaine précédente. Le vieil homme la trouvait si jeune ; mais elle avait déjà beaucoup grandi, mûri, depuis son mariage, voilà presque un an, avec un homme âgé de dix années de plus. Et lorsqu'il avait pu avoir la joie de lui annoncer qu'elle attendait un enfant, il n'avait pas pu s'empêcher de ressentir une vague de bonheur et de jalousie envers celui qui la pouvait légitimement se prétendre son époux. Un profiteur et un coléreux, peut-être amoureux de sa jeune femme mais qui ne se privait cependant pas sur les petites aventures basses de château.. On ne comptait plus les petites servantes engrossées depuis qu'il était le maitre des lieux !
La jeune demoiselle, quant à elle, s'appliquait à tenir son rang. Elle passait ses journées avec ses précepteurs et ses dames ; et elle faisait assez bonne figure parmi ses femmes, qu'elle gouvernait souvent avec un mélange déstabilisant de caprices et d'innocence, entremêlé de bonne volonté.

Le vieux médecin soupira.
Il ne désirait qu'une chose, que l'enfant survive. La princesse était déjà sauvé, ayant vomi tripes et boyaux pour nettoyer son corps des toxines mortelles qui l'avait envahi. Mais un fœtus... il n'avait plus qu'à prier que la jeune Katrin soit assez résistante pour sauver son propre bébé – ce dont il doutait un peu. Elle était sujette à diverses faiblesses physiques, tares courantes dans la haute noblesse autrichienne, mais parfois handicapantes, surtout à cause du port de son corset, qu'elle portait, à l'ordinaire, aussi serré que possible – ce qui n'était pas sans la maintenir en permanence au bord de l'évanouissement.
Comment pourrait donc réagir le duc de Anhalt-Dessau à la mort du bébé ? Une certaine paranoïa s'était installée depuis peu, et le prince était... quelques peu sur les nerfs. On jouait avec le couple avec doigté, instillant peu à peu, avec un ordre et un savoir-faire machiavélique, la peur et la méfiance au sein du palais. Désormais, on ne mangeait plus un plat qui n'avait pas été pas été goûté d'abord par d'autres ; le couple princier ne sortait plus sans une escorte solide, car les « incidents malheureux » se faisaient étrangement nombreux. Et l'époux de Katrin ne décolérait pas, intériorisant sa peur pour en exhaler colère et reproches sur tout son entourage. Et comment pouvait-il faire autrement ? Garder son calme n'était plus possible, car la situation allait trop loin... et même le savant finissait par ressentir de la tension, lui qui pourtant ne sortait guère de son laboratoire. Il ne se mêlait pas de la vie du château. Il préférait ses livres, sa salle envahie de la fumée des bougies ; et il en profitait pour rêver que parfois, une jeune adolescente lui tendait les bras, innocente, amoureuse et délicate, comme un papillon fragile qu'une brise peut abîmer.
Oui, sa décision était prise. Il ne fallait pas que sa princesse – comme il l'appelait parfois dans ses rêves – finisse par succomber sous les coups d'un assassin aussi talentueux et mystérieux que pervers. Oui, si l'enfant survivait, si elle-même s'en sortait, elle ne devrait plus vivre dans une atmosphère pareille. Il en parlerait au prince... et peut-être celui-ci céderait-il.

D'un geste tendre, il se rapprocha de sa jeune patiente, qui ressemblait à une enfant dans ce grand lit de parade ; et continua de lui prodiguer ses meilleurs soins, lui murmurant des paroles de réconfort, tout bas, si bas que lui seul entendit.


Elle ouvrit les yeux.
Des yeux verts, de la couleur saisissante d'une émeraude sertie, se fixèrent sur ceux, noisettes, de son époux.
Il la regardait tendrement, inquiet, aimant ; fou d'angoisse. Oui, il était fou de terreur à l'idée que cet enfant de putain, qui se jouait de lui depuis deux mois maintenant, lui ravisse non seulement sa femme – magnifique trophée de chair et de sang qu'il adorait exhiber à son bras – mais aussi son enfant, probablement un petit garçon, l'héritier du duché, le prolongement de sa lignée ! Non, et non, cela n'était absolument pas envisageable. Jamais pareil déshonneur n'entacherai son château, à lui !

Katrin sentait ses forces lui revenir peu à peu. Elle adressa un pâle sourire à son mari, avant de se redresser, avec difficulté. Elle était toujours livide ; et le contraste entre ses longs cheveux noirs et sa peau d'albâtre formait comme un divin tableau, accentuant encore le sourire du mari à qui elle tenait à plaire. Ses joues d'adolescente se teignirent de rose.
Elle se sentait brusquement revivre, sous le contact chaud et rassurant de son chevalier d'époux ! Pour son seigneur, tant aimé et tant respecté, elle se remettrait en bonne santé. Elle aurait donné n'importe quoi pour le voir plus serein : mais que pouvait-elle faire, elle, qui ne pouvait pas courir sans s'évanouir au bout ? Qui convulsait lors d'émotions trop vives, qui ne pouvait affronter un deuil sans une crise nerveuse ? Ah non, elle, elle devait compter sur la garde pour la protéger – manifestement, cela n'était pas gagné.
Mais lui, lui, était là ! Et tant qu'elle pourrait mener à terme sa grossesse, Katrin ne demandait pas vraiment autre chose : c'était cela qui amènerait son époux à l'adorer autant qu'elle l'idolâtrait.
La jeune fille descendit de son lit avec précaution, repoussant sa longue chevelure disciplinée derrière ses épaules. Sa chemise de nuit, très ample, ne laissait rien voir de sa silhouette gracile ; et elle se dirigeait vers la porte, pour appeler l'une de ses femmes d'honneur, lorsqu'une voix l'arrêta en chemin.


- « Katrin... ma mie... j'aimerai vous parler. »

La princesse se retourna, fixant son époux attentivement, l'invitant à continuer, tandis qu'à pas menus, elle s'exécutait, ses pieds glissant sans bruit sur l'épais tapis qui recouvrait le parquet ciré.

- « Vous ne pouvez plus rester ici. Cela devient trop dangereux.. pour vous... notre enfant. J'ai pris ma décision : vous irez dans la résidence de votre choix, à condition que cela reste un secret... dans la mesure du possible, bien sur. Consentez-vous à partir ? Cela ne sera pas long – enfin, je l'espère. »


Les yeux agrandis, elle fixait son interlocuteur, le cœur battant, chancelante. Quitter ce château, son château ? Partir d'ici, loin de son mari, loin de son seigneur, loin de sa vie, de ses connaissances ? Une fois déjà, elle avait dû quitter ses amies, et ses parents. Non, non ! Il n'avait pas le droit ! Un instant, elle en eut le souffle coupé. Mais avant qu'elle eut pu prononcer un mot, il lui tenait les mains, il passait une main sèche sur sa joue froide... et Adolph reprit la parole, plus sérieusement. Ce n'était plus un ton enjôleur qu'il lui adressait, mais bien le ton grave d'un homme qui entendait être obéit. Après tout, il était bien le maitre chez lui !


- « Vous partirez dès que vous pourrez, ma mie. Enfin, dès que vous tiendrez debout. Il y aura bien un endroit discret qui vous plaira. En attendant, vous devez vous reposer, et je reviendrai demain pour savoir si vous êtes prête à partir... Soyez courageuse, je n'agis ainsi que pour votre bien... Vous êtes trop jeune encore pour en juger. »

La duchesse fit la moue, mais s'abstint de tout commentaires. On ne pouvait vraiment rien faire lorsque son époux, en homme d'action, prenait une décision. Il fallait que l'on s'y plie – elle comme les autres.


---------------------------------------------------------------

Description psychologique :
Katrin est une enfant gâtée. Elle entend que toutes ses volontés soient faites par ses inférieurs sociaux, mais respecte l'étiquette – qu'elle connait extrêmement stricte – et sait se tenir en société. Très sage, plutôt réfléchie dans l'ensemble, elle est cependant capable de se mettre dans des états de fureur impressionnants, par pur caprice. Cette jeune fille est également d'une pudeur extrême : elle a un grand sens des convenances (éducation oblige), mais peu de talents de comédienne. Son parler est aisé, son vocabulaire est particulièrement riche et elle est manifestement habituée à commander – ainsi qu'à être obéie avec tous les égards dû à son rang dans la société. Assez intelligente pour savoir que si les hommes sont supérieurs aux femmes de fait, le tout est d'employer de ruse pour triompher (discrètement) d'eux, en leur faisant croire qu'ils ont pris la décision eux-mêmes. Enfin, Katrin a un côté paranoïaque qui ne va malheureusement pas en s'arrangeant depuis les années, la rendant méfiante et timide avec les étrangers. Cette partie-là de sa personnalité la pousse à se munir d'une petite dague précieuse, qu'elle cache tantôt dans son aumônière, tantôt sous son oreiller, et dont elle ne se séparerai sous aucun prétexte.
La princesse est une femme consciente de ses devoirs. Plutôt droite, immature, elle est très fervente catholique. Naïve, très pure, un peu frivole, elle a malgré tout une vision assez idéalisée de la vie, et a tendance à multiplier les œuvres de charité, ainsi que les achats futiles sans notion aucune de la valeur de l'argent.


Description physique :
Notre jeune mariée est une femme plutôt belle pour son époque. De long cheveux noirs lisses, qu'elle fait boucler à l'anglaise selon la dernière mode, encadrent un visage encore un peu enfantin, aux bonnes joues et à la lèvre fine. Elle cultive une peau très pâle, ainsi que de l'albâtre, très douce, lisse comme la soie. Ses mains longues, très soignées, sont celles d'une jeune dame n'ayant bien sur jamais travaillé, mis à part quelques infimes traces d'aiguilles, ça et là. Point trop mince, elle garde cependant encore une silhouette d'enfant, ce qui lui permet de conserver pour l'instant une taille extraordinairement fine – tant que ses formes d'adulte ne se seront pas épanouies.
Katrin est également une jeune fille assez petite pour son temps, mesurant un peu moins d'un mètre cinquante, et manifeste une grande faiblesse physique. Elle est fréquemment sujette aux évanouissements et fait de temps à autre de violentes crises d'épilepsie, conséquences malheureuses de la forte consanguinité de la noblesse européenne.
Futile, elle aime se parer sagement de quelques bijoux parmi les plus luxueux et dans le meilleur goût. Son alliance en est d'ailleurs un excellent modèle, d'or blanc orné d'une fine frise de petits diamants. A son envers, le blason de l'Anhalt-Dessau y est gravé, ainsi que le nom de son époux.

Approfondissement :

Sexualité : hétérosexualité uniquement.

Langues parlées et écrites : Français, espagnol, allemand, un peu de russe.

Points forts de votre personnage :
Katrin est une femme cultivée, qui adore lire et jouer du piano. Elle est toujours désireuse d'apprendre, et montre un don certain pour la conversation. Elle aime les chevaux et la chasse, mais sa santé fragile ne lui permet pas d'assouvir ses intérêts.

Points faibles de votre personnage :

Prisonnière de son carcan social, elle est passablement « enchainée » à son rôle dans la société. Catholique au point d'en être crédule, fragile physiquement au dernier degrés, mauvaise comédienne, elle possède la sexualité d'un enfant malgré son statut d'épouse. La simple idée de rapprochement physique lui cause un grand dégoût. Tantôt impulsive, tantôt calme est réfléchie, son caractère est grandement instable.

Fleur emblématique : argentine


VOUS

Prénom : Laura
Age : 24 ans
Comment avez-vous connu le forum : le hasard ^^


Dernière édition par Katrin d'Anhalt-Dessau le Mer 25 Aoû - 5:55, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
le Maitre des Roses
Admin



Messages : 80
Date d'inscription : 17/08/2010

Katrin d'Amhalt-Dessau Empty
MessageSujet: Re: Katrin d'Amhalt-Dessau   Katrin d'Amhalt-Dessau Icon_minitimeVen 20 Aoû - 21:05

Bien....

Après un examen minutieux de votre candidature, nous vous annonçons avec grand plaisir que l'établissement sera heureux de vous accueillir parmi ses pensionnaires.

En gage de votre acceptation, nous vous enjoignons le sceau de la rose signifiant votre appartenance à cet établissement. Nous vous recommandons maintenant de signer l'acceptation du règlement intérieur afin que tout soit en ordre.

Il vous est recommander de ne pas perdre le sceau de la rose, car celui ci est unique et un nouveau ne pourra vous être remis.

Nous vous souhaitons un bon séjour à Rosenschloss,
L'administration.



_____
Gain : Bague du sceau de la rose, bague d'or jaune sertie d'une rose d'émeraude stylisée.
Revenir en haut Aller en bas
https://roseblume.1fr1.net
 
Katrin d'Amhalt-Dessau
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Rose Blume :: ♣ Prélude ♣ :: ♣ Le Bureau des Admissions ♣ :: Fichier des Pensionnaires-
Sauter vers: