[BG] Kristen Saberhagen

Etat civil :

Nom : Kristen
Prénom : Saberhagen
Âge : 17 ans
Sexe : Féminin
Titre ou emploi : Fille du Prinz saberhagen
Nationalité : Allemande

Dossier médical :

Taille : 1m62
Poids : 49 kg
Description physique :
De taille moyenne Kristen est brune aux yeux verts sombres qui donnent un coté troublant à son regard lorsqu'elle fixe quelqu'un dans les yeux. Elle possède un visage aux traits fins.

Elle a des formes discrètes qu'elle n'aime pas du tout mettre en valeur. Si elle le fait c'est pour satisfaire à la mode et se fondre dans la masse, mais elle préfère être à l'aise pour monter à cheval ou s'entrainer au maniement de l'épée.

Elle est vive, rapide et adroite, cavalière émérite, elle est à même de se battre comme les hommes, auxquels d'ailleurs elle prend un malin plaisir à tenir tête lorsqu'elle est sur son domaine de prédilection. Elle se déplace rapidement, avec grâce et un petit coté félin dans ces mouvements. Si elle devait être comparée à un animal, elle serait un chat.

Signes particuliers :
Néant.

Traitement médical :
Aucun traitement de suivi à l'heure actuelle.

Description psychologique :

Kristen tient plus du garçon manqué que de la Damoiselle en détresse, elle est impulsive, spontannée et à certains moments irréfléchis et ne pèse pas toujours les conséquences de ses actes. Elle n'en demeure pas moins la digne fille du Prinz Saberhagen à qui elle voue un culte sans limite. Elle aspire à insiprer autant le respect que son père.

Elle n'a guère de goût pour les diners mondains mais elle fait son devoir tout en tenant le rang qui est le siens, s'inscrivant ainsi dans la digne lignée des Saberhagen. Elle n'a que faire de l'argent et des richesses, sans doute parce qu'elle n'en a jamais manqué, mais elle connait la valeur du travail. Elle sait être respectueuses des plus démunis et sait se faire apprécier des gens importants.

Coté religion elle est pieuse mais s'interroge sur le monde et sur l'emprise de l'église sur la sphère politique. Elle ne comprend pas le choix de son frère d'entrer dans les Ordres. Ce dévouement n'est pas naturelle selon elle.

Centres d’intérêts :
Kristen est une pianiste très douée, mais elle ne joue que pour elle.


Psychoses ou phobies :
Elle est effrayée à l'idée de se retrouver seule et de perdre tous les gens qu'elle aime.


Dossier interne :
Kristen est la dernière enfant du Prinz Saberhagen, sa mère est décédée lors de l'accouchement. Elle a deux frères, l'un militaire, l'autre dans les Ordres. Elle ne sait rien de l'occupation de son père ni quelles sont ses affaires.


Parcours scolaire :
Elle parle le français, l'anglais, l'allemand et connait le latin.
Elle a été encadrée par un précepteur dès le plus jeune âge et elle a une aptitude particulière pour les chiffres et l'analyse de ceux-ci.

Autres informations :

Fleur emblématique : Le Lys blanc

Couleur préférée : Bleu nuit

Hobby : Equitation, escrime, piano

Plats préférés :

Elle n'apprécie pas plus une nourriture qu'une autre. Elle n'est pas difficile.


Vous :

Pseudo / Prénom : Kristen

Âge : Beaucoup plus que 25 ans
Comment avez-vous connu le forum : Quelqu'un avec qui j'apprécie jouer m'a donné l'adresse

Votre activité sur 10 : 7/10 Je ferai de mon mieux pour participer le plus de fois possible par jour dans la mesure de mon emploi du temps.

Remarques / Suggestions :

Aucune pour le moment.


Récit :

Juin 1845

« Kristen… Kristen, revenez immédiatement ! » La pauvre Martha s’époumonait dans le parc du Domaine Saberhagen en vain. La jeune Kristen avait encore fait une escapade avec ces frères. Où diable se cache t-elle, elle va me faire mourir avant l’âge pensait-elle. Bien plus loin, des rires d’enfant se faisaient entendre par delà les écuries. Une petite poupée blonde d’à peine 7 ans était assise en amazone sur la croupe d’une magnifique jument alezane. Riant aux éclats le cavalier veillait sur elle de temps à autre afin de s’assurer que tout allait bien.

« Plus vite Hans ! Cet animal est fait pour filer comme le vent »
« Vous êtes folle ma sœur ! Mais je ne sais rien vous refuser ! » Le jeune cavalier âgé d’une quinzaine d’années donna un coup de bride au cheval qui se mis à avancer pour le plus grand plaisir de la fillette qui riait de plus belle !
« Hans ? Croyez-vous que mère fasse du cheval au ciel ? » Soudain le sourire de cavalier laissa la place à une moue dubitative. Son regard se porta alors sur son frère ainé Peter, qui observait la scène depuis le tronc d’arbre sur lequel il s’était installé pour lire.
« Je ne sais pas petite sœur, je l’espère. »

Le sujet de conversation était récurrent pour la fillette, elle avait beaucoup de curiosité pour sa mère pour une enfant de son âge. Peut être que les nombreuses toiles éparpillées dans le château y étaient pour quelque chose. Le mystère demeurait entier pour elle devant la difficulté que son père avait de parler de son épouse. Elle n’avait pas survécu à l’accouchement qui avait donnait naissance à la jeune Kristen. Ses frères étaient les seuls à oser lui parler d’elle lorsqu’ils s’éloignaient de l’emprise du Prinz Saberhagen. L’homme était autoritaire et d’une imposante stature, nul n’osait s’opposer à ses décisions. Il était genre d’homme à ne pas avoir besoin de menacer pour faire peur.

Martha savait qu’il lui fallait retrouver la jeune Kristen avant que le Prinz ne s’aperçoive qu’elle ait disparu. A bout de souffle Martha arriva aux écuries et tomba nez à nez avec la jument des deux enfants.

« Mademoiselle Kristen ! Votre place n’est pas ici ! La couturière est là vous devriez être dans le salon violet et non pas en train de vous donner en spectacle sur un cheval. Cela ne sied guère une jeune fille ! »
« Mais Martha… » essaya de protester Kristen. Mais elle se tût aussitôt en voyant la silhouette imposante de son père derrière la fenêtre de son bureau. La servante, tendit les bras afin d’aider la fillette à descendre. Hanz regarda sa sœur s’éloigner avec un sourire amusé qui s’effaça aussitôt à la vue de son père.

De son coté, Peter poursuivait ses lectures, loin des préoccupations de ses cadets, il n’aspirait qu’à entrer au sein du clergé. Si son frère était promis à une belle carrière militaire sous l’impulsion de son père, il espérait bien gravir tous les échelons de l’église. Qui sait ? Peut être serait-il reçu un jour au Vatican. Le Prinz Saberhagen retourna à son bureau. L’atmosphère sembla se détendre dans la cour de l’écurie et les deux adolescents se mirent à chahuter comme le font tous les enfants de leur âge.



Juillet 1855

Dix années s’étaient écoulées et la jeune fille avait gagné en maturité, mais certaines choses n’avaient pas changé. Kristen courait en direction des écuries, semblant fuir un péril effrayant. Si son visage n’était pas aussi souriant on aurait pu imaginer qu’elle cherchait à fuir pour sauver sa vie. Tenant sa robe relevée pour courir plus vite, elle se dirigeait vers les écuries.

« Mademoiselle Kristen ! Revenez ! Votre attitude est intolérable ! » Kristen riait aux éclats comme si elle était toujours la petite fille d’antan, fuyant la pauvre Martha. Peter et Hanz étaient là, prenant soin des chevaux en compagnie de deux gentilshommes de leur âge. Kristen se ravisa et ses joues se rosirent à la vue des deux garçons. Aussitôt elle laissa tomber sa robe et se redressa voulant affirmer sa condition et faire montre de prestance. Peter se retourne entendant sa sœur arriver. Il n’était plus le petit garçon rêveur qui aimait à se perdre dans ses livres.

« Ma chère sœur, ce lieu n’est pas pour vous. Vous allez salir votre robe. Veuillez nous laisser… »
« Mais qu’allez vous donc faire de si secret qui ne doivent pas être vu par une femme ?! » dit-elle amusée.
« Nous partons nous entrainer au maniement de l’épée, votre place n’est pas ici. » Affirma un des deux jeunes inconnus d’un ton sec proche du mépris.
Hanz sellait son cheval, légèrement penché en avant. Son épée dépassait à sa gauche. Courroucée, Kristen, s’approcha à grand pas de son frère et sorti l’épée de son fourreau en direction du malotru.
« Je puis vous donner une leçon jeune homme » déclara t-elle en insistant sur le mot jeune. Les quatre garçons éclatèrent de rire à ces paroles.
« Quelles manières pour une dame ! Retournez à vos ouvrages et laissez nous, où vous recevrez une leçon qui vous restera en mémoire » déclara Peter.
« Posez cette épée, vous êtes ridicule » poursuivit l’inconnu. « Ou je me verrais contraint de vous la faire poser. »
La plaisanterie n’était pas du goût de Kristen. Elle le défia du regard.
« Est-ce ainsi que vous traitez une dame ? » lança t-elle.
« Vous n’avez rien d’une dame ! » répliqua t-il aussitôt. Son ami éclata de rire. Le visage de Peter devint grave, Hans restait pétrifié devant cette scène pour le moins inhabituelle.

Ces mots lui firent l’effet d’une gifle, elle porta une attaque de taille à son adversaire qui eu juste le temps d’esquiver. Sans considération pour la personne en face de lui, il sortit son arme et contre attaqua. Les deux frères étaient pétrifiés par cette passe d’armes sans pitié. Il était évident que les deux adversaires cherchaient à se blesser. Hans tenta de s’interposer, mais manqua de peu de se faire toucher. Peter restait admiratif devant la maitrise de sa sœur, même s’il ne cautionnait pas ce comportement déplacé, il devait reconnaitre qu’elle agissait avec grâce et grande maitrise.

« Cela suffit » dit une voix grave derrière les jeunes gens. Nul besoin de se retourner pour identifier le Prinz Saberhagen. Les fils baissèrent la tête, les deux invités rangèrent leurs armes. « Kristen, il suffit. Ces jeux ne sont pas pour vous. Veuillez m’accompagner dans le parc, j’ai à vous parler… ». La jeune fille, redonna son arme à son frère. Elle adressa à son adversaire un regard rempli de défiance, regard que le jeune homme n’osa pas lui rendre en la présence du Prinz. Elle s’éloigna, marchant deux pas derrière son père. D’un ton grave, le patriarche initia la conversation.
« Ma chère fille, j’ai beaucoup réfléchi ces derniers mois. Vous le savez… je suis retenu par des obligations qui dépassent toutes autres considérations… ». Kristen voulu parler mais, la simple présence de son père lui rappela quelle était sa place. Elle garda bouche close et écouta religieusement le Prinz.
« Le domaine des Saberhagen, ne sied pas à une jeune fille. Il m’apparait nécessaire que vous soyez entourée par des personnes de votre âge et que vous commenciez à fréquenter la bonne société. Vous n’êtes pas une sauvageonne ! » puis sur un ton ironique ajouta « que je sache ! ». Ces simples mots firent passer le visage de Kristen de la retenue à la joie. Son père ne pu s’empêcher de s’arrêter d’admirer les yeux rieurs de sa fille. Puis il poursuivit.
« J’ai donc pris la décision de vous inscrire dans un établissement très réputé en Autriche. Hanz vous y conduira après-demain, tout est arrangé. Profitez de ces instants en sa compagnie, il intégrera l’académie militaire le mois prochain. ». Abasourdie par cette annonce Kristen resta bouche bée. Sans un mot, le Prinz Saberhagen continue d’avancer en direction du château, laissant derrière la jeune fille anéantie par cette nouvelle.