Introduction à la classe de théologie

S'il vous vient l'idée - bien sûr elle vous le sera insufflé par votre obligation de suivre certain cours
comme celui de Herr Professor Doctor Zagmaister Koen Vizegraf von HeiligerAlm - de vous rendre
dans votre salle de classe, vous vous rendrez dans la salle non loin de la bibliothèque.

La salle attribuée à la "Théologie, sciences et cultures religieuses" se situe dans un couloir assez grand
menant à la bibliothèque. Sur une porte assez sobre, mais tout de même pourvue de quelques ornements,
est sur une plaque de métal gravé en lettres gothiques l'intitulé de cette matière.
Une fois la porte passée, vous entrez dans un espace totalement ouvert et assez dépaysant pour une salle de classe. Formé de cinq estrades circulaires, cet amphithéâtre miniature monte vers une verrière en mosaïque.
Il est coupé en trois parties par deux escaliers. La banquette est matelassée de cuire rouge,
remontant sur le dossier. En guise d'écritoire, une tablette peut se développer du dossier avant,
bien qu'elle serve plus de promontoire pour les livres que de réel surface d'écriture.
Au centre de cette pièce se trouve la table du professeur, qui faisant face à l'entrer,
laisse un espace totalement libre entre le premier rang et lui-même.

Chacun de vous recevras en même temps que son arrivé au château, une lettre manuscrite contenant ce message:


" Sehr geeherte Studentin und Student,

soyez les bienvenus parmi la grande famille des élèves de Roseblum.
Par cette lettre je vous invite à vous joindre au cours de théologie,
qui fait partie intégrante de votre programme scolaire.
Rassurez vous, rien de bien contraignant. Ceci dit je vous demanderai
la plus grande attention sur les points qui suivront.
Le cours se déroule en deux parties : l'étude individuel et les séminaires.
Pour ce qui est du séminaire, un acte de présence sera le bienvenue,
cependant je ne tolérais aucun trouble lors de mon cours.
En ce qui concerne l'étude individuel, il vous sera demandé un cours travail écrit
sur le thème de votre choix autour de la théologie et des sciences et cultures religieuses.
Vous me trouverez dans mon bureau là plus part du temps,
où les groupes de discutions sont les bienvenues .

Votre professeur Herr Koen Zagmeister"

L’aile du Chrysanthème semblait pour Amrit un dédale de couloirs, de portes closes et de cul-de-sac.
Cela faisait au moins la troisième fois qu’il passait devant la grande bibliothèque de Rose Blume, sans parvenir à trouver la salle qu’il recherchait. Son errance était encore renforcée par le fait que les portes dissimulant les cours dispensés ne se ressemblaient pas, et n’obéissaient à aucun ordre ni aucune logique : Certaines portaient le nom d’un professeur, d’autres la matière enseignée, d’autres encore, un simple numéro, et enfin, certaines étaient vierges de toute information.
Il regarda son petit fardeau de papier en repensant à son vieux professeur particulier, Herr Stroesser…

Une semaine plus tôt...
La discussion s’était déroulée pendant le voyage de Amrit. Un soir, alors que tous mangeaient dans une petite auberge chaleureuse en Suisse, le vieil allemand s’était adressé à Amrit dans ces termes :
« Le pensionnat de Rosenschloss est très réputé, et les professeurs qui y enseignent le sont tout autant. » Il marquait une pause entre chaque phrase, afin d’observer son élève sévèrement, près à le réprimander si jamais celui-ci marquait un signe d’incompréhension sur un mot ou une tournure de phrase. « Je sais que mon vieil ami, le professeur Zagmaister Koen Vizegraf von HeiligerAlm s’occupe des cours de théologie. »
Il considérât le jeune homme, puis lui donna une petite claque sèche sur la tête : « Thé-o-lo-gie ! répéta-t-il en séparant les syllabes ! Théologie, théos, le dieu, logia la science ! Théologie ! Ce n’est pas compliqué pourtant ! »
Amrit se massa la tête en grimaçant. « Excusez-moi, Herr Stroessel, mais c’est le nom de votre éminent et respectable collègue, qui m’a…
-Peu importe ! J’espère que tu ne me feras jamais honte devant lui ! En tout cas, je lui ai écris ceci » Il sorti alors une enveloppe blanche des replis de sa blouse sombre. « Je te charge de le lui remettre vite, et en bonne et due main. Je le saurai si tu ne le fais pas ! »

Aussi Amrit errait-il dans les couloirs de l’aile du Chrysanthème, cherchant désespérément un écriteau indiquant ‘Ici siègent les vieux professeurs germaniques aigris’… Finalement, il se décida à demander son chemin, et il cogna à une porte sobre. Une petite plaque de métal l'ornait, mais Amrit était incapable de déchiffrer les lettres enjolivées.