[scenario] Rendez-vous mystérieux

Il allait être minuit dans quelques minutes lorsque Amrit poussa la porte du Salon des Soupirs. Il jeta un rapide coup d’œil afin de vérifier s’il y avait du monde - personne - puis pénétra furtivement dans la petite pièce.
Il laissa quelques instants ses yeux s’habituer à l’obscurité, puis se dirigea vers la fenêtre. Il écarta le lourd rideau qui la dissimulait pour jeter un coup d’œil au dehors. Le parc s’étendait sous ses yeux, et là-bas, la forêt. Amrit laissa son regard se perdre dans le paysage nocturne, espérant revoir cette étrange lumière qui l’avait tiré de ses études, quelques heures plus tôt.
D’abord, son esprit rationnel avait conclu qu’il y avait sous ces latitudes des aurores boréales particulièrement époustouflantes, mais, plus il y repensait, et plus il se persuadait qu’il y avait là un quelconque phénomène surnaturel… Voyez : la disparition de ces trois élèves, puis ces lumières et ce rendez-vous mystérieux…

Au début, la peur l’avait décidé à passer sagement sa nuit, barricadé dans sa chambre, mais la curiosité lui avait fait feuilleter tous ses livres plus ou moins occultes à la recherche d’une explication logique… Finalement, quand il avait levé ses yeux fatigués vers sa petite horloge, et qu’il s’était rendu compte qu’il était minuit moins dix, il avait pris cela comme un signe du destin, et avait résolu de venir voir ce qui l’attendait ici.

Incapable de s’asseoir tant il était anxieux, Amrit commença à faire les cent pas devant la fenêtre. Régulièrement, il jetait un coup d’œil dehors, au cas où… Puis reprenait sa marche.

Amrit sursauta légèrement lorsque la porte s’ouvrit devant Edward. Perdu dans ses pensées, il n’avait pas prêté l’oreille aux bruits dans le couloir, et s’était laisser surprendre… Heureusement qu’il avait devant lui un simple élève de chair et de sang, quand on pense qu’il aurait pu tomber sur la personne (ou la chose) qui avait fait disparaitre trois élèves, quelques dizaines d’heures plus tôt ! Il avait déjà remarqué le jeune homme qui lui faisait face auparavant, facilement repérable à la couleur de ses cheveux, mais ignorait tout de lui. Amrit nota tout de même un léger accent anglais.
« Amrit McStone, fils de Lord McStone, d'Écosse. » Amrit inclina la tête à son tour. « J’ignore qui nous a invité ici et pourquoi. J’ai simplement reçu une lettre anonyme, et… C’est… La curiosité qui m’a poussé à répondre présent… Peut-être notre hôte va-t-il nous rejoindre et nous expliquer le but de cette réunion ? »
Cette hypothèque semblait hautement improbable : Si ce monsieur qui les avait invité tous deux avait voulu se faire connaître, il aurait frappé à la porte, et fixé le rendez-vous de vive voix !
D’un autre côté, où était l’intérêt de rassembler en même lieux des inconnus ? Amrit savait ne posséder aucune information susceptible d’intéresser Edward, et croyait volontiers à la réciproque.

Il jeta un nouveau coup d’œil vers la fenêtre : Des lumières lointaines avaient annoncé l’arrivée de leur mystérieux informateur, et peut-être de nouvelles lumières apporteraient de nouvelles explications… D’ailleurs, Edward avait-il été lui-aussi témoin de ce phénomène ?
« Juste avant de recevoir cette invitation, j’ai pu observer une espèce de lueur rouge, par là-bas, murmura Amrit en désignant vaguement le paysage. Je n’en ai jamais vu de pareille. Est-ce que ça vous dit quelque chose ? »
Amrit tourna de nouveau les yeux vers son interlocuteur. En Écosse, les cheveux roux étaient courants, mais en Inde, ils étaient symbole de force et de magie… Ce jeune-homme était peut-être plus impliqué dans ces phénomènes étranges qu’il ne le pensait…

Amrit s’adossa au dormant de la fenêtre et continua à étudier son interlocuteur en l’écoutant d’une oreille discrète… Devait-il lui parler de ses recherches sur ce qui pouvait être à l’origine de cette lumière ? D’un côté, c’était le seul point qui pouvait faire office de départ vers une explication… D’un autre côté, n’ayant rien découvert de bien instructif…

Il observa de loin le feu devant lequel Edward se trouvait, et nota les lumières rougeâtres qu’il projetait sur le sol… L’explication qui avait le plus fait rêver Amrit était que les lueurs du dehors provenaient du brasier d’un authentique phénix ! Le rêve de tout ornithologue était de rencontrer l’une de ses créatures ! Longtemps, Amrit n’avait pas cru à l’existence de ces oiseaux fabuleux, mais les évènements récents laissaient penser que la frontière entre l’habituel et le fantastique devait être légèrement repoussée… Las, il avait découvert que la traduction allemande du phénix était un mot masculin, et ne pouvait donc correspondre à l’être féminin décrit sur son invitation…
Dommage, il n’y avait pas beaucoup de domaines dans lesquels les connaissances de Amrit étaient au dessus de la moyenne, et ou il aurait pu se montrer utile…

A la remarque d’Edward, Amrit haussa les épaules : Il pensait savoir pourquoi ce dernier avait été choisit, mais il aurait été malpoli d’en faire la remarque. Cependant, pourquoi lui-même faisait-il parti du lot ? Il poursuivi en Anglais.
« Vous êtes donc persuadé que cette invitation est liée aux disparitions ? Non, je ne les connaissais pas. Je ne les connais pas » se reprit-il. Après tout, peut-être était-il prématuré de parler de ces jeunes gens au passé. « Je n’ai parlé à Mr Mervis qu’une seule fois, au cours d’un repas, il y a quelques jours. Il m’a peut-être paru fatigué ou soucieux… Maintenant que j’en parle, je me demande s’il ne s’attendait pas à un malheur… »
Amrit hésita un instant : Lui aussi avait un pressentiment inquiétant à l’époque… Pourquoi cela ne l’avait-il pas marqué alors ? Il essaya de se rappeler des deux jeunes filles, et cru se souvenir de les avoir vues également effrayées…
« Bref, je ne pense pas être présent à cause ou grâce à une relation avec ces gens…
Mais dites-moi plutôt, si ça ne vous dérange pas, ce que contenait votre invitation ? La mienne indiquait que je trouverais ici mes semblables… » Amrit fronça les sourcils pour se rappeler des mots exacts « Qu’un chemin était ouvert, que des êtres féminins arrivaient, qu’il fallait trouver la lumière… J’ai hésité à me rendre dehors, pour découvrir l’origine de cette lumière, mais… »
Mais quoi ? Amrit n’allait tout de même pas avouer à cet inconnu qu’il avait eu peur de disparaître aussi soudainement que les élèves précédents s’il sortait seul… Aussi finit-il par un grommellement incompréhensible.

[Ed: Je me permets cette intrusion dans le post d'Amrit pour poster ma réponse vu que mon post précédent semble buguer, même quand j'édite, ça n'affiche rien. Donc, pardon pour cette intrusion, Amrit, c'est un cas de force majeure ! :p Mais du coup, il est plus court que le précédent, me souviens pas de tout ce que j'avais mis >.<]

Si Edward avait su ce que pensait son camarade au sujet de la lueur rougeâtre, il aurait probablement souri. Il ne l'aurait pas pris pour un fou, non, mais il aurait trouvé ça plutôt amusant. Les gens avaient parfois une imagination débordante. Lui-même ne savait pas du tout d'où pouvait provenir cette lueur ni la raison de son apparition à telle ou telle heure.
Il interrompit sa contemplation du feu et se recula pour faire face à Amrit, après tout, ce n'était pas très poli de ne pas regarder son interlocuteur lorsqu'on parlait. Ils en vinrent à parler de cette mystérieuse invitation, ainsi que de leur éventuelle relation avec les disparus. Autant dire qu'Edward ne connaissait pas ces personnes, sauf de vue. Il ne voyait donc pas du tout ce qu'il venait faire dans cette histoire. Mais ce n'était pas pour lui déplaire. Il aimait mener l'enquête, il aimait tout ce qui était un peu bizarre, tout ce qui sortait de l'ordinaire...

"Mon invitation contenait la même chose que la vôtre, sans doute au mot près. "Le chemin est ouvert et bientôt Elles vont déferler sur le Monde, englobant tout sur leur passage. La lumière est votre seule voie. Trouvez là avant qu'Il(s) ne vous trouve(nt).
Vous n'êtes pas seuls. Ce soir, minuit, venez au Salon des Soupirs rencontrer vos semblables." Si vous voulez mon avis, Elles se réfère aux Ténèbres. Quant à nous, nous avons été choisis pour arrêter ces Ténèbres et pour ce faire, il nous faudra trouver la lumière. Maintenant...quant à savoir ce qu'est vraiment cette lumière, je n'en ai pas la moindre idée. J'ignore également quelle pourrait être l'identité du responsable de ce désastre à venir...Mais quelque chose me dit que nous ne tarderons pas à le découvrir..."

Il marqua un temps d'arrêt, pensif. S'il avait raison, pourquoi les avoir choisis, eux ? En quoi étaient-ils semblables ? Et qui était l'auteur de cette lettre ? Pourquoi ne s'était-il pas directement présenté devant eux ? Peut-être pour attiser leur curiosité et maintenir le mystère...

[En passant, l'anglais n'est pas la langue maternelle des Ecossais... Mais on va mettre ça sur le compte de votre chauvinisme légendaire ]

Amrit écarquilla les yeux en entendant le discours de l’Anglais : Des ténèbres, une lumière salvatrice, des héros élus pour empêcher cette espèce de malédiction ?! En effet, il commençait à prendre Edward pour un jeune homme largement impressionnable…
Mal à l’aise, il fixa son regard sur le tableau accroché au mur pour réfléchir aux propos tenus par son interlocuteur.

Effectivement, il avait considéré ce ‘Elles’ comme une entité physique, et non comme une idée abstraite… C’était pourtant une idée à creuser, et que sa compréhension limitée de l’allemand avait étouffé… De même ce ‘chemin ouvert’ n’était pas nécessairement une route tangible, mais peut-être une métaphore… En tout cas, si l’auteur des lettres avait vraiment voulu les mettre au courant, il aurait pu écrire un message plus facilement compréhensible !
Amrit observa de nouveau son interlocuteur, mais son regard sérieux et décidé l’embarrassa. Il détourna de nouveau les yeux, et son regard se perdit cette fois vers la cheminée.

Il énonça lentement, en choisissant soigneusement ses mots : « Vos théories ne sont pas inintéressantes… Si je vous suis bien, nous avons un point commun qui nous a ‘désignés comme acteurs de cette lutte… Et ce point commun, Miss Dervalle, et la fratrie Mervis le possédaient également… Ils ont échoué à combattre ces ténèbres, et nous sommes donc leurs successeurs… »
Résumée ainsi, la situation semblait encore plus tirée par les cheveux… Mais Amrit n’avait rien de mieux à proposer… Du moins, rien d’aussi poussé.
« Je n’avais pensé à rien d’aussi… épique » L’adjectif semblait ridicule, mais il était au moins un bon compromis pour donner son avis sans s’opposer à l’Anglais. Il hésita à partager ses suppositions, mais puisque Edward s’était ouvert à lui, autant faire de même ! Il parla précipitamment comme pour ne pas laisser le temps à son interlocuteur de le juger.
« Ce ‘Elles’, j’ai songé que ça pouvait être des Furies, des banshees, des Manticores, des Erinyes, des Chimères, des Dryades, des Nymphes, ou encore des fées ou des sorcières… J’ignore si vous croyez en ces choses-là… » Amrit, lui, y croyait fermement. « Quand à la lumière, je me suis dit qu’elle pouvait provenir d’un Dragon ou d’un Agni, ou encore d’une quelconque forme de magie pratiquée par des Korrigans ou des Djinns… J’ai également pensé à un phénix… »

Amrit poussa un soupir, puis se décida à regarder son interlocuteur… Pas les yeux, il ne fixait jamais personne dans les yeux, mais plutôt un point situé grosso modo vers la gorge des gens.
« Comme vous pouvez le voir, rien de bien convainquant de mon côté. Beaucoup d’idées, mais rien de concret, et surtout, rien de logique, rien de structuré… »

De nouveau, Amrit haussa les épaules : Oui, ses recherches n’avaient rien donné de concluant. Il le savait, mais se l’entendre confirmer par un tiers avait au moins l’aspect réconfortant qu’il n’était pas passé à côté d’une piste intéressante sans le faire exprès.

Il allait questionner Edward sur son enthousiasme à citer les ‘ténèbres’ quand un claquement à la porte le fit frissonner. Presqu’aussitôt, il vit entrer Sir Cinaed MacIntyre.
Amrit se retint de justesse de pousser un soupir de soulagement : S’il fallait affronter des forces démoniaques ou des hommes fous à lier, Amrit ne se sentait pas de taille ! Et Edward, avec sa légère androgynie ne semblait pas beaucoup plus apte à combattre (Encore qu’avec cette tignasse rouge, allez savoir !) Mais MacIntyre, voilà quelqu’un sur qui on pouvait compter ! Il connaissait son affaire, et si quelqu’un devait se battre contre un démon, c’était bien lui !
Il salua brièvement Cinaed de la tête, et laissa Edward se présenter. Puis, comme ce dernier s’éloignait vers les fauteuils, Amrit tenta de résumer la situation :
« J’imagine que l’on vous a remis la même lettre qu’à nous : Mr. Craig et moi-même discutions de ce que tout cela impliquait… Pour le moment, nous ne sommes surs de rien, mais nous présumons que cette invitation ait rapport avec les disparitions de Sabrina Dervalle et Severina et Piotr Mervis… Peut-être avez-vous quelques hypothèses à nous faire partager ? »
Amrit hésita une seconde à rejoindre Edward dans les fauteuils, mais quelque chose le retint à la fenêtre : Il aurait mis sa main à couper que tout, absolument tout, avait à voir avec la lueur rouge disparue ! Après tout, c’était la seule phrase sans équivoque de la lettre : « La lumière est votre seule voie. Trouvez-la… » Quand l’heure sera d’agir, la première chose à faire sera de retrouver l’origine de la lumière… Autant chercher une aiguille dans une botte de foin !
Et donc, Amrit refusa de s’éloigner de la fenêtre… Si ce phénomène se produisait de nouveau, il ne fallait pas rater ça !

Amrit écouta le discours de Cinaed : Lui aussi avait pensé à un bon nombre de créatures susceptibles d’être en cause… Certaines dont Amrit ne connaissait même pas le nom, mais c’était certainement, à peu de choses près, les mêmes que celles auxquelles il s’était lui-même intéressé… L’appellation changeait, mais pas l’être.
« Dans tous les cas, il est peu probable qu’on en apprenne d’avantage en restant ici… »
Amrit fronçait les sourcils, la mine décidée. Il fallait qu’il déballe ce qu’il avait sur le cœur avant que la peur ne l’en empêche de nouveau.
« D’après moi, nous avons deux possibilités pour avancer : La première est de chercher l’origine de la lumière. Nous ne savons ni où, ni comment, ni ce qui nous attend si jamais, par chance ou par malchance, nous la trouvons… »
Amrit fit une légère pause. La lumière rouge ne lui avais pas semblé mauvaise… Au contraire, il l’avait même trouvée chaleureuse, agréable, attirante… S’il n’y avait pas une forêt épaisse et noire à traverser, il n’aurait pas hésité un instant à rejoindre cette chose qui la produisait…
« La seconde est d’examiner les chambres de nos trois… camarades, et en particulier celle dans laquelle ils ont disparu. Si quelqu’un ou quelque chose les a emmenés peut-être restera-t-il des indices. »
Évidemment, les probabilités que des domestiques aient déjà rangé ou nettoyé les traces du passage du ou des ravisseurs étaient élevées, mais plus ou attendait, et plus ce serait évident ! De même, l’administration de Rosenschloss avait surement déjà invité des gendarmes à visiter les lieux. L’idéal serait de passer avant eux !

Banshee.

Amrit était tétanisé, et n’avait que ce mot à la tête : Banshee, Banshee, Banshee…

Ce n’était pas tant les cris qui l’avaient effrayé que ce qu’ils signifiaient : Quand une Banshee poussait son hurlement, c’était qu’un membre de votre famille était sur le point de mourir. Et puisque la seule parenté encore en vie à Amrit était son père, Lord McStone, il ne faisait aucun doute que ce dernier était en danger. Les risques ne manquaient pas quand on était Lord, d’ailleurs.
Les mains de Amrit se crispèrent sur le rebord de la fenêtre, et il suivit du regard Edward qui ouvrait la porte. Le silence était oppressant, mais les échos du vacarme résonnaient encore sous son crâne, si bien qu’il eut du mal à comprendre ce que l’Anglais racontait…

Il ferma les yeux et expira lentement pour se calmer. Rien ni personne ne lui avait prédit la mort de sa mère ou de son demi-frère, étonnant en conséquence, qu’une Banshee se décide à le prévenir cette fois. Ridicule et improbable.
Amrit se secoua mentalement et annonça, la voix légèrement tremblante : « Vous savez à quoi ces cris me font penser ? Au vacarme que l’on a entendu avant que Miss Dervalle et les Mervis disparaissent… »

[Mille pardons, tous les deux : Je n’avais pas vu qu’il y avait une deuxième page d’ouverte, et donc, j’avais loupé vos 2 derniers post -_-‘ sorry sorry… Et euh, bonnes fêtes, du coup, en compensation]

S’il l’avait pu, Amrit se serait cogné la tête contre les murs ! Quelle folie l’avait pris quand il avait suggérer d’aller fouiller les chambres ?! Maintenant que les deux autres étaient sur le point de sortir dans ce maudit couloir, impossible de revenir en arrière, et d’évoquer la possibilité, finalement, de rester à l’abri dans cette pièce sure…
Quand en plus, Edward proposa d’aller chacun de son côté, Amrit se mordit la langue sous l’angoisse.
Aussi vite qu’il le pu, il chercha une excuse pour ne pas scinder le groupe, mais ce fut Cinaed qui parla :
« Tu ne sembles pas dans ton assiette ciosan ? T'en fais pas, je ne vais pas te quitter d'une semelle et je te protègerai du mieux possible. Ca te va ?"
-Euh… » Amrit jeta un coup d’œil gêné à l’Anglais. Ce n’était surement pas très ‘gentleman’ pour un McStone, de parler devant un tiers dans une langue qu’il ne connaissait pas, mais après tout, sa faiblesse ne concernait pas cet inconnu.
Il poursuivit, également en gaélique : « Merci, mais il n’y a pas de raison de s’inquiéter. Un coup de fatigue, c’est tout. »
Il était évident que Cinaed ne croirait pas à cette excuse, mais peu importe. Malgré tout, Amrit laissa échapper un soupir de soulagement. Un dernier regard à la fenêtre, puis il se rendit dans le couloir, près des deux autres.
Il referma la porte du Salon des Soupirs.